Les seules données communiquées par le ministère sont celles de la zone A jusqu’à jeudi dernier avant son départ en vacances vendredi. Elles n’intègrent donc pas les contaminations liées à l’école des élèves et personnels de la zone B ou C survenues durant les vacances. Elles restent donc peu significatives.
Pourtant, non seulement l’école joue un rôle actif dans la propagation de l’épidémie mais les élèves d’âge primaire sont la tranche d’âge où le taux de positivité au variant anglais (20I/501Y.V1) est le plus important dans la population (57,3%) comme l’indique le point hebdomadaire de Santé Public France de jeudi dernier. Ce taux de positivité décline ensuite au fil des tranches d’’âge.
Le retour de vacances d’une seconde zone à partir de cette semaine va accroître de nouveau la circulation du virus et de ce variant, plus contagieux, parmi les élèves et les personnels des écoles. Décider des mesures fortes pour permettre de maintenir les écoles ouvertes comme le SNUipp-FSU le réclame depuis plusieurs semaines (mise en place effective de tests salivaires massifs réalisés dans les écoles par des équipes mobiles et non délégués aux enseignants-es, renforcement de l’aération des locaux, allégement des effectifs, fourniture gratuite de masques chirurgicaux aux élèves, vaccination prioritaire des personnels…) prend encore davantage une acuité particulière.
Voici l’analyse détaillée de ce point de situation sanitaire.