Raison n°1 : Elles ne respectent pas les rythmes des élèves.

En forçant les repères annuels, à l’encontre des cycles, elles ne prennent pas en compte les divers rythmes de développement et d’apprentissage des élèves et peuvent même, au contraire, en insécuriser certain·es.

Raison n°2 : Elles servent à trier les élèves.

Outils permettant notamment la mise en place des groupes de niveaux, les évaluations participent et renforcent la construction d’une école sélective et inégalitaire.

Raison n°3 : Elles ne construisent pas les apprentissages.

Elles induisent un enseignement d’attendus mesurables au détriment de la construction de savoirs émancipateurs. Elles deviennent une référence incontournable des nouveaux programmes, faisant fi des consensus scientifiques.

Raison n°4 : Elles nient la liberté pédagogique et l’expertise professionnelle.

Les évaluations font, avec les nouveaux programmes et les manuels labellisés par exemple, partie d’un ensemble de mesures visant à contrôler les pratiques pédagogiques. Pourtant, la lutte contre les inégalités ne peut se faire qu’avec les PE qui conçoivent leurs enseignements dont les évaluations font partie.

Raison n°5 : Elles accroissent la dégradation des conditions de travail.

En imposant des pratiques aux enseignant·es, en accentuant les inégalités par une approche mécanique des apprentissages, en ajoutant des pressions de résultat aux élèves comme aux personnels, les évaluations dégraderont encore plus les conditions de travail déjà inacceptables.

Comment agir ?

La FSU-SNUipp vous propose ce courrier modifiable destiné aux familles pour obtenir leur soutien :

Le 10 septembre, rapportons les livrets vierges à la DSDEN

voir ici

Par l’action collective, mettons en échec le choc des savoirs :
BOYCOTTONS LES ÉVALUATIONS !

Ensemble construisons cet avenir pour nos élèves, pour une société plus égalitaire et plus solidaire, pour nos conditions de travail...

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Évaluations nationales standardisées : C'EST NON !

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