Vous trouverez ci-dessous les déclarations de la FSU-SNUipp (1) et de la FSU (2) au Conseil Supérieur de l’Education du 24 mars 2023.

Extraits (1)

Monsieur le Ministre,

Au moment où se tient ce CSE, la carte scolaire est en train de s’achever dans le pays, ce sont tous les départements qui paient le prix fort de votre politique. Ainsi avec la suppression de 1117 postes, ce sont des milliers de classes qui ferment sur le territoire symbolisant une politique austéritaire qui prouve la fin de la priorité au primaire.

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Mais visiblement améliorer le taux d’encadrement n’est pas la volonté du président de la République qui a confirmé dans son interview mercredi 22 mars, qu’il continuerait d’y avoir des fermetures de classes y compris en milieu rural quitte à obliger les élèves à aller dans des internats ruraux pour faire fonctionner l’école. Il s’agit bien là une fois de plus d’une méconnaissance voire d’un mépris des acteurs et actrices de terrain, ceux et celles qui font l’école au quotidien. Et que dire de sa réponse sur le non remplacement des enseignantes et enseignants au quotidien … la seule réponse est le pacte alors que les postes de remplaçants et remplaçantes ont été supprimés depuis de nombreuses années et que les élèves sont régulièrement privés d’enseignement. Dans ce contexte de tensions sociales, alors que les salaires des enseignant·es sont en berne et que les conditions de travail des personnels se dégradent, les déclarations du président de la République sont une provocation.

Extraits (2)

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La mobilisation du 23 mars a montré la détermination des salarié·es à continuer à s’opposer à cette réforme injuste. Pour la FSU, la mobilisation doit se poursuivre. Elle mettra tout en œuvre dans le cadre de l’intersyndicale pour faire obstacle à la réforme.

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La politique indemnitaire dans l’enseignement supérieur et de la recherche sous forme de primes individuelles, mettant en concurrence les personnels comme le « pacte » proposé aux enseignant·es des 1er et 2nd degré, volontairement articulé aux annonces sur le collège, sont contraires à la nécessaire revalorisation sans condition des personnels. Le « contrat » proposé dans une logique du « travailler plus pour gagner plus » désorganiserait les équipes, et renforcerait - entre autres - les inégalités femmes/hommes, alors que les femmes sont déjà les grandes perdantes de la réforme des retraites, comme l’a montrée la grève féministe du 8 mars.

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Déclarations de la FSU et de la FSU-SNUipp au Conseil Supérieur de l'Education du 24 mars 2023