La chute continue de la natalité depuis 2010 a des conséquences très concrètes dans les écoles. La baisse du nombre d’élèves scolarisés dans le premier degré, déjà engagée, s’accélère à un rythme inédit : 500 000 élèves de moins sont prévus d’ici 5 ans.

Face à ce recul démographique, deux choix sont possibles.

Le projet initial de l’exécutif est de supprimer 4 000 postes pour faire des économies à court terme sur le dos du service public d’éducation. Pourtant, il est reconnu que le système éducatif français, particulièrement inégalitaire, a également les effectifs parmi les plus chargés d’Europe.

En stoppant les suppressions de postes, la baisse démographique pourrait donc être un puissant levier pour baisser le nombre d’élèves dans les classes, mais également pour transformer l’école : améliorer le remplacement, reconstruire les RASED, rendre l’école réellement inclusive, redéployer des enseignantes et enseignants surnuméraires.

Tout cela est possible.

Dans un contexte où les budgets austéritaires ne cessent de supprimer des postes dans les services publics, l’étude de l’Institut des politiques publiques publiée en juin 2025 rappelle que renforcer l’Éducation nationale n’est pas une charge, mais un investissement pour la société (lire page 3).

Le temps est venu d’un vrai budget pour l’école !

Baisse démographique, une opportunité historique !

Baisse démographique, une opportunité historique !